Vaud 29 mai 2018

par Xavier Fernandez – Une éleveuse qui travaillait dans l’illégalité a tenté de rouler le Service des affaires vétérinaires.

Pas besoin d’être un spécialiste pour voir que ce chien a besoin de soins.

Dans un petit coin de campagne, une quinquagénaire vaudoise élevait des dogues allemands et des bouledogues français pour les revendre. Elle n’avait ni formation ni autorisation. Et ses revenus n’étaient pas déclarés. Malgré tout, elle vivait dans la précarité.

Récemment, deux portées imprévues ont agrandi sa meute. Elle s’est ainsi retrouvée avec une trentaine de chiens, sans les moyens de les soigner. «Dans ce pays, on vous aide de plein de façons. Mais aucun vétérinaire ne travaille gratuitement», déplore-t-elle.

Des maladies de la peau

Plusieurs de ses chiens ont fini par développer des maladies, notamment de la peau. C’est ce qui a alerté des voisins, qui ont contacté les services vétérinaires. Avant de se présenter chez elle, ces derniers l’ont toutefois prévenue de leur visite. L’éleveuse s’est alors dépêchée de placer ses chiens les plus malades auprès d’une association ainsi que de particuliers. Avec l’idée de les récupérer par la suite.

Néanmoins, les «nouveaux» propriétaires n’ont pas joué son jeu. Après d’âpres négociations, l’association a obtenu une cession des animaux en sa possession. Pour les autres, l’éleveuse s’interroge. «Je sais que je n’ai pas tout fait juste, mais j’aime mes chiens et je veux les revoir. Mais quelques-uns ont disparu dans la nature, ou alors on me dit d’attendre d’être en règle», peste-t-elle.

 

«Je n’ai pas tout fait juste, mais j’aime mes chiens!»
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