27.12.2016

Enseignement L’institut d’ethnologie a décroché une bourse aux États-Unis pour participer à une étude sur le rapport homme-animal dans la conduite des chiens de traîneau en Alaska.

L’enseignement à distance est une méthode d’apprentissage adaptée aux territoires immenses et peu peuplés, proches du pôle Nord.
(image d’illustration)

Un enseignement à distance (MOOC), développé à l’Université de Neuchâtel (UniNE), s’exporte aux États-Unis. L’institut d’ethnologie participera à une étude du rapport homme-animal dans la conduite des chiens de traîneau en Alaska.

L’enseignement à distance est une méthode d’apprentissage adaptée aux territoires immenses et peu peuplés, proches du pôle Nord. Le système neuchâtelois SELIN (Self-inducted Learning Infrastructure) permet de travailler avec du matériel récolté sur le terrain, grâce à des données ethnographiques multimédia (films, photos, interviews, textes).

Décrocher une bourse

Cette particularité a permis de décrocher une bourse réservée aux recherches innovantes auprès de la National Science Foundation, l’équivalent états-unien du Fonds national suisse de la recherche scientifique. Ce sont 200’000 dollars, soit environ le même montant en francs suisses, qui seront octroyés au projet.

Les étudiants, mais aussi divers organes publics, parapublics ou privés, actifs dans les régions arctiques et qui ont des liens avec les populations amérindiennes du Grand Nord, sont visés par ce MOOC. Il s’agit du service des parcs nationaux, du département américain de la chasse et de la pêche, de l’administration de l’État de l’Alaska, des centres de conservation du patrimoine, des musées ou encore des cabinets vétérinaires.

Cette étude cible les interactions entre l’homme et l’animal. Elle s’appuie sur l’exemple des chiens de traîneau et mobilise des savoirs issus de l’ethnologie, la biologie, la linguistique, la psychologie et les sciences vétérinaires.

Innovation neuchâteloise

L’institut d’ethnologie développe depuis deux ans le système SELIN, avec l’appui du service informatique. Il facilite un apprentissage autonome dans les sciences qui se basent sur l’observation de terrain. Le financement par le principal organe public de recherche aux États-Unis constitue une reconnaissance importante pour le travail accompli par l’UniNE.

Le projet se concrétisera par une collaboration entre deux universités de taille comparable, qui figurent dans le top 20 mondial des meilleurs établissements de moins de 5000 étudiants. Fairbanks se situe à la 9e place du classement 2016 avec une communauté estudiantine de près de 3900 personnes. Neuchâtel accueille 4300 étudiants et occupe le 11e rang.

(ats/nxp)

Un projet neuchâtelois sera utilisé en Alaska
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