Étude: 02 mai 2019

Une étude démontre que les chiens se soucient moins de leurs congénères que les loups, malgré la domestication.

Image d’illustration. (Photo: AFP)

L’égoïsme n’est pas un défaut habituellement attribué au meilleur ami de l’homme, le chien. Mais une expérience, menée en Autriche et publiée mercredi dans la revue américaine «PLOS ONE», semble montrer que la réputation des chiens n’est pas entièrement méritée.

Selon les auteurs de l’étude, c’est grâce à leurs ancêtres loups que les chiens domestiques possèdent leurs qualités coopératives et non grâce à leur contact avec les humains.

L’expérience a été la suivante: les animaux ont été entraînés à appuyer, avec leur museau, sur un symbole sur un écran qui déclenchait la distribution de nourriture à un autre animal, dans un enclos adjacent, sans qu’ils reçoivent eux-mêmes de récompense.

Chiens élevés en meute

Lors de multiples essais, les loups ont appuyé sur le symbole pour donner plus de nourriture aux loups de leur meute qu’à ceux qu’ils ne connaissaient pas. A l’inverse, les chiens ne privilégiaient pas les membres de leurs meutes, le sort de leurs congénères les laissant apparemment de marbre.

«L’étude montre que la domestication n’a pas nécessairement rendu les chiens plus sociaux», présume l’auteure principale Rachel Dale. Une limite à l’étude est qu’elle concernait des chiens élevés en meute et non des chiens domestiques. D’autres recherches devront explorer l’hypothèse pour la compléter.

(nxp/ats)

Les chiens ne seraient pas solidaires entre eux
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